Le Pigeonnier
La métairie de Vilaine (la ferme ne se visite pas, c’est une propriété privée)
La superficie de cette ferme était de 85 hectares et faisait travailler 5 employés. Le cheptel était composé de 120 moutons et une dizaine de vaches. On y cultivait du blé, de l’avoine, des pigeons et poulets ainsi que d’autres volailles.
Sa tour pigeonnier d’un diamètre de 5 m dispose en son milieu une échelle pivotante, qui permet de se déplacer ou de se balancer intérieurement pour capturer les pigeons. On dit qu’avec l’aide d’un cheval qui tournait dans un manège, on tirait l’eau d’un puits très profond.
C’est un pigeonnier bi-fonctionnel qui compte deux niveaux. Le premier accessible de plain-pied avait des usages divers : débarras, chenil ou poulailler. Il a un beau plafond voûté. Le deuxième accessible par une échelle extérieure est le pigeonnier lui-même qui comporte 500 boulins ou nichoirs creusés dans les murs circulaires. On peut remarquer, faisant le tour du bâtiment, une bordure proéminente couvertes de tuiles qui empêchait les prédateurs (rats, loirs…) d’accéder aux nids. Deux lucarnes, orientées dos au vent dominant et à la pluie, facilitaient l’envol. On aperçoit par la lucarne Sud l’échelle tournante qui facilitait l’accès aux boulins. L’épi de faîtage est un pigeon en plomb, repère discernable de loin par les pigeons.
Avoir un pigeonnier est un symbole honorifique, on élevait les pigeons afin de les manger. En effet, le pigeon était un mets extrêmement apprécié des gens riches de l’époque ainsi qu’à l’heure actuelle. De plus la fiente de pigeon, constituait un engrais naturel.